Sorties du tabagisme
Les informations clés à retenir
Dans la synthèse, les travaux disponibles indiquent que la majorité des fumeurs font le choix d’arrêter de fumer spontanément et sans assistance malgré l’existence de nombreux dispositifs et méthodes d’accompagnement.
Dans l'introduction sur "Contrôler la prévalence tabagique, une priorité française"
Le tabagisme féminin passe ainsi de 20,7 % en 2019 à 23 % en 2021 et de 29 % à 32 % pour les personnes sans diplôme ou ayant un diplôme inférieur au baccalauréat (Pasquereau et al., 2022).
Le non-recours en page 22
Le sujet du recours à un professionnel de santé faisait également l’objet de représentations ambivalentes. Alors que l’accompagnement médical était connu et perçu comme efficace, peu de participants y avaient eu recours ou envisageaient de le faire. Les freins recensés sont les suivants :
- la distance géographique pour trouver un tabacologue (soit l’accessibilité aux soins),
- un niveau d’addiction perçu comme insuffisant par les personnes concernées,
- un sentiment de gêne
- et la crainte du manque d’expertise des professionnels les plus facilement accessibles.
Et des pistes de travail dans une étude anglaise
Elle démontre que les barrières au recours sont la crainte d’être jugé, la peur de l’échec, un manque de connaissance sur ce type d’accompagnement et des représentations négatives sur
les TNS (coût élevé, inefficacité, traitement médiatique négatif du Bupropion). Les préférences des enquêtés allaient vers une approche personnalisée et non jugeante de counseling combinée à une offre de traitement accessible et efficace (Roddy et al., 2006).